Ce jeudi 29 août, le collectif des 4 Boulevards était réuni en ce début d’après-midi devant le tribunal administratif de Montpellier à l’occasion d’une nouvelle audience en référé portant sur la contestation des nouveaux arrêtés temporaires pris par la Mairie de Montpellier.
« Depuis maintenant deux ans, nous avons un transfert massif de circulation sur nos boulevards. Nous sommes passés de 5 000 à 15 000 voitures », déplore Alain Makinson, président du collectif des 4 Boulevards. Pour rappel, les arrêtés municipaux portaient sur le prolongement de la mise en double sens tout le long des 4 boulevards.
« Il y a une urgence sanitaire pour les riverains »
« On constate sur les données Atmo une explosion des modélisations de mesure de polluants, On a également une expertise bruit qui démontre une augmentation du bruit avant/après ces travaux et, enfin, on a simplement les données trafic qui montrent bien l’explosion de la circulation chez nous. La situation est invivable pour les riverains », explique le président du collectif en marge de l’audience. Cette pollution atmosphérique, sonore et visuelle se répercute directement sur les habitants des boulevards que ce soit sur leur santé ou sur leur patrimoine.
Des gens déménagent, à perte, il y a une exposition de nos familles et de nos enfants à des polluants et les effets de la pollution sont bien connus à court, moyen et long terme. Santé Publique France a alerté sur les 30 000 morts par an sur les conséquences de la pollution notamment ceux qui sont les plus exposés. Nous trouvons cela tellement injuste.
Alain Makinson, président du collectif des 4 Boulevards
La Mairie silencieuse
« Nous déplorons le mépris de Michaël Delafosse, qui refuse d’engager un dialogue réel afin de définir des objectifs partagés et de trouver des solutions à cette situation critique », dénonce le collectif des 4 Boulevards dans un communiqué. Les membres de l’association ont tenté à plusieurs reprises d’instaurer un dialogue avec la Mairie de Montpellier, en vain.
Aujourd’hui, nous essayons de dialoguer et de les rencontrer. Nous voulons vraiment résoudre cette situation, cela fait deux ans que l’on se bat, nous voudrons y mettre fin mais à chaque fois que nous descendons chez nous c’est invivable.
Alain Makinson, président du collectif des 4 Boulevards