Suite à la journée de mobilisation du 18 septembre dernier, l’intersyndicale a remis le couvert dans l’Hérault, et notamment à Montpellier, ce jeudi 2 octobre. Cette dernière, composée des syndicats CFDT, CGT, CFTC, CFE-CGC, FO, FSU, Solidaires et UNSA, contextualise : « A la suite du refus assumé du nouveau Premier ministre de ne pas prendre en compte les revendications du monde du travail, les enjeux sont devenus encore plus vifs« . (Vidéos en fin d’article).

Lecornu n’a pas convaincu
Selon les syndicalistes, le Premier ministre a indiqué ne pas être en mesure de connaître la copie finale du budget 2026 qui sera adoptée par le Parlement, alors que l’intersyndicale attendait au moins des pistes sur une copie initiale : « Ni rupture avec les mesures présentées en juillet, ni engagement sur ce que pourraient être des mesures de justice sociale et fiscale », déplorent-ils. Ce jeudi, la mobilisation est moins dense que celle du 18 septembre et ses 20 000 manifestants à Montpellier, pour autant, la ferveur est au rendez-vous, de même pour les CRS envoyés en grand nombre dans les endroits stratégiques.
NPA, Révolution permanente, SCUM
Sur la place de la Comédie à Montpellier, les syndicats au micro appellent à « faire entendre le monde du travail méprisé par ce Gouvernement, mettre en avant les intérêts des salariés, fonctionnaires, demandeurs d’emploi et retraités directement touchés par la politique d’austérité ». Des moyens budgétaires sont réclamés, « à la hauteur », pour les services publics partout sur le territoire, ainsi que l’abandon de la réforme de la retraite et celle de l’assurance-chômage. Dans le viseur notamment, les « 211 milliards de cadeaux faits aux grands patrons », entendez, les aides publiques données par le gouvernement aux grandes entreprises révélées par une commission d’enquête sénatoriale, cet été.

« Nique Parcoursup, on va vendre des stups ! »
Au sein de la manifestation, des jeunes antiracistes et antifascistes affichent leurs idéaux politiques avec ferveur. Ces derniers hurlent en coeur : « Nous sommes tous Gaza » ; « Siamo Tutti Antifascisti », ou bien : « tout le monde déteste la police ». Dans l’air volent des drapeaux de la Palestine, de Révolution permanente ou du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Un logo du SCUM, Syndicat de Combat Universitaire à Montpellier, apparait sur des pancartes. D’autres écriteaux sont pour le moins évocateurs : « Lecornu, dans ton cul » ; « Macron démission », « taxer les riches », ou « Nique Parcoursup, on va vendre des stups ! ». Vidéos à découvrir ci-dessous :
