Lors d’une conversation familiale en avril 2024, une fille confie à son père avoir été victime d’agressions sexuelles de la part de son grand-père habitant à Mauguio. En effet, aujourd’hui âgée d’une vingtaine d’années, une jeune femme s’est remémorée certains actes infligés dix ans auparavant par le compagnon de sa grand-mère, l’homme qu’elle a toujours considéré comme son grand-père de coeur.
La victime dénonçant les faits, l’individu a été interpellé et entendu. L’affaire a été jugée par le tribunal correctionnel de Montpellier le mercredi 2 avril 2025. Le grand-père affirme avoir toujours eu beaucoup d’affection pour la victime. Il reconnaît une dizaine d’agressions sexuelles matérialisées par de nombreuses caresses sur la poitrine de l’enfant, ainsi que sur son sexe. Lors de l’enquête, plus les interrogatoires avancent, plus l’accusé est précis.
« C’était inexplicable », se confie-t-il à la barre.
La juge interroge l’accusé sur ses actes et lui demande s’il pensait qu’elle était consentante. « Je ne l’ai jamais forcé » répond-il. En effet, dans ses auditions, l’individu affirmait que, selon lui, la victime était consentante. La victime n’a pas demandé que l’affaire soit jugée en huis-clos. Selon l’avocat de la victime, c’est « pour que la honte change de camp ».
Ce mercredi 2 avril, le tribunal correctionnel de Montpellier a retenu la culpabilité de l’individu en le condamnant à 15 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire pendant deux ans. Durant cette période, il doit respecter plusieurs obligations, dont une obligation de soins, ainsi qu’une obligation d’indemniser la victime. L’individu a également été inscrit sur le Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.