Lunel : « de la grande musique » à l’Espace Georges Brassens

Ce samedi 8 février, l'Orchestre national Montpellier a conquis le public à l’Espace Georges Brassens à Lunel.
© Linda Mansouri / InfOccitanie. Orchestre National de Montpellier à Lunel, 8 février dernier. .

Salle comble pour se laisser transporter par l’Opéra Orchestre national de Montpellier ce week-end. L’espace George Brassens à Lunel a été envahi d’une onde de magie, cocktail succulent mêlant harmonie et féerie. « Quelle chance d’avoir une si belle salle à Lunel », nous confie Annie, originaire de Sommières, le regard dirigé vers les poutres. Et d’ajouter : « ça nous permet d’éviter les bouchons à Montpellier. » « C’est la première fois que j’assiste à un concert symphonique en vrai, habituellement, je les regarde à la télévision », se réjouit Dominique venue avec son époux. Pour Gérard, assis deux rangées plus bas, « c’est un régal que d’écouter de la grande musique, la régionalisation de l’orchestre de Montpellier est très profitable ».

Ka Hou Fan tout sourire

C’est un très beau rendez-vous que la ville de Lunel. a proposé au public. Si l’Orchestre national de Montpellier est déjà venu plusieurs fois sur la scène de l’Espace Georges Brassens, pour ce nouveau rendez-vous, la formation musicale a été placée sous la direction du chef d’orchestre Ka Hou Fan. Ce dernier est né et a grandi à Macao, et est actuellement basé à Vienne (Autriche) et Montpellier. En
avril 2022, ce génie artistique est nommé chef assistant à l’Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie, où il travaille aux côtés du chef d’orchestre Michael Schønwandt.

Le génie créatif de Beethoven

En première partie, place à Trois danses pour orchestre de Mel Bonis, puis à la virtuosité époustouflante
du cor dans le Concerto n°2 de Richard Strauss. Œuvre emblématique du répertoire pour cor, interprétée
ici par le corniste solo de l’Orchestre Sylvain Carboni, cette pièce a exploré les possibilités expressives de
l’instrument, éblouissant l’auditeur par sa grande puissance émotionnelle. Puis, place à la Symphonie n°7 de Beethoven. Certains spectateurs ferment les yeux, le frisson parcoure les corps. Du célèbre Allegretto, empreint de gravité et de solennité, aux mouvements vigoureux et jubilatoires qui l’encadrent, cette symphonie a incarné la quintessence du génie créatif de Beethoven.

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