Le 14 avril dernier, le responsable du Secours Populaire se rend compte qu’il a été victime d’un vol avec effraction dans ses locaux à Lodève. Il alerte donc immédiatement les forces de l’ordre. Une enquête est ouverte pour identifier l’auteur des faits. Les images de vidéo-surveillance des locaux sont visionnées. On y voit deux jeunes garçons gantés, masqués et capuchés. Ils brisent violemment la vitre du local avec un marteau.

L’un des prévenus a été jugé par le tribunal correctionnel de Montpellier ce mercredi 23 avril. Âgé de 19 ans, il a passé sa première nuit en détention. Il apparaît déstabilisé devant la présidente de l’audience, Madame Roblez. Dans le box des accusés, malgré des propos confus, il reconnaît entièrement les faits. À noter qu’il avait déjà volé à cette association quelques mois auparavant.

« Ça m’a fait réfléchir. J’ai fait n’importe quoi. J’ai des mauvaises fréquentations mais je ne veux pas retourner en prison », se confie-t-il désemparé.

À travers des paroles incohérentes, il tente d’expliquer son geste. Selon ses dires, il aurait commis ce vol en raison de dettes. Il devait 2000 euros à la suite de sa consommation personnelle de drogue en l’espace de 8 mois. La présidente a du mal à croire ses explications. Soudainement, le prévenu change de discours et confirme finalement la version qu’il avait tenue lors de ses auditions. Sa dette ne correspond pas seulement à la drogue. Il aurait également volé des munitions d’armes pour les revendre par la suite.

Endetté par sa consommation de drogue ainsi que ce vol de munitions d’armes, il aurait donc volé au Secours Populaire.

Ce 23 avril dernier, le tribunal correctionnel de Montpellier l’a reconnu coupable des faits. De ce fait, il a été condamné à 12 mois de prison assortis du sursis probatoire.