Test d’alerte tsunami FR-Alert dans 9 départements côtiers le 19 janvier pour évaluer la réactivité
Ce Vendredi 19 janvier 2024, une initiative majeure de sécurité civile sera déployée sur la façade méditerranéenne française. La préfecture de la zone de défense et de sécurité Sud, en collaboration avec plusieurs entités gouvernementales et académiques, organisera un test grandeur nature du système national d’alerte et d’information, FR-Alert. Ce test concerne spécifiquement la menace de tsunami, un risque bien présent pour les régions côtières.
Les départements impliqués
Ce test impliquera les départements des Alpes-Maritimes, du Var, des Bouches-du-Rhône, du Gard, de l’Hérault, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales, de la Haute-Corse, et de la Corse-du-Sud. Chacun de ces départements littoraux joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de cette simulation.
La coordination est assurée par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) et la direction de la transformation numérique (DTNUM). Le centre national d’alerte aux tsunamis (CENALT) et une équipe de chercheurs de l’université d’Avignon apporteront leur expertise scientifique et technique.
Le déroulement de l’exercice
En premier lieu, c’est entre 10h00 et 10h30, cet exercice se déroulera en mode état-major, c’est-à-dire une simulation sur table. Une particularité notable : une zone test au Grau-du-Roi dans le Gard verra le déploiement d’étudiants de l’université d’Avignon pour des observations en conditions réelles.
Les visées de cet exercice sont triples :
- Tester la chaîne d’alerte dans des conditions réalistes.
- Sensibiliser la population à la réception d’une alerte sur smartphone et promouvoir les bons réflexes en cas de tsunami.
- Évaluer les réactions des destinataires de l’alerte, un aspect crucial pour l’amélioration continue du système.
Consignes à la population
Il est essentiel de rappeler que cet exercice n’implique aucune action de la part du public, à l’exception de la participation au questionnaire mentionné. Les autorités insistent sur la non-nécessité de contacter les services d’urgence ou les préfectures et mairies. De plus, il est demandé de ne pas propager de fausses informations sur les réseaux sociaux.
Communication et transparence
Les préfectures impliquées communiqueront activement sur les réseaux sociaux, avec des messages marquant le début et la fin de l’exercice. Cette transparence vise à prévenir toute confusion ou inquiétude inutile.
Ce test du système FR-Alert est une étape cruciale dans la préparation aux risques naturels majeurs. Il reflète l’engagement des autorités à assurer la sécurité des populations côtières et témoigne de l’importance de la coopération entre différentes entités gouvernementales et académiques. Une initiative louable et nécessaire pour renforcer la résilience face aux menaces naturelles.