« Stop aux nuisances sonores routières ! Je l’ai promis, on le fait : j’avais initié le projet en 2019, nous testons les premiers radars, nous les déploierons en 2026. (…) Nous sanctionnerons les véhicules trafiqués qui empoisonnent nos villes et villages de France », martèle Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères.
En tant que député, ce dernier était à l’origine d’un amendement il y a cinq ans dans le cadre de loi d’orientation des mobilités (LOM), visant à créer ces fameux radars sonores. Jean-Noël Barrot a assisté, avec le ministre délégué chargé de la transition écologique, aux essais sur piste des radars sonores au centre d’essai UTAC (Union Technique de l’Automobile, du Motocycle et du Cycle), dans le département de l’Essonne, le jeudi 18 décembre dernier.
« Ce n’est pas un dispositif punitif »
, réfute Jean-Noël Barrot. L’objectif de ce radar sonore, une première mondiale, est de lutter contre la pollution sonore, en ciblant les propriétaires de deux-roues qui trafiquent leur engin et les amateurs de rodéos urbains. « Un seuil maximum de décibels sera fixé par décret pour déterminer à quel niveau il convient de sanctionner un conducteur qui fait trop de bruit », expliquait en 2021 au Parisien la directrice de Bruitparif (Observatoire du bruit en Ile-de-France).
La Métropole de Toulouse concernée
Sept collectivités volontaires ont été retenues pour accompagner le déploiement des radars dans le cadre de l’expérimentation. Figurent notamment la Ville de Paris, la métropole de Nice-Côte d’Azur ou celle de Toulouse. Les contrevenants s’exposeront à une amende forfaitaire de 135 euros. En savoir plus, cliquez ici.
