Le média Figaro a révélé une information de taille. « Plusieurs juristes et spécialistes du droit électoral spécialistes du droit constitutionnel » ont déposé un recours devant le Conseil constitutionnel mardi dernier, rapporte l’organe de presse.
Le décret pris par le président de la République, daté du 9 juin et publié au Journal officiel le 10 juin, pourrait être trop tardif, au regard du droit électoral, pour que le scrutin soit organisé aux dates prévues. Pour rappel, les deux tours des législatives anticipées auront lieu les 30 juin et 7 juillet prochains. Ce délai trop court mettrait en cause « la sincérité du scrutin », selon l’un des requérants, « ancien haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur », cité par Le Figaro.
Le délai pose question
Le code électoral de la Constitution précise, en effet, que « les déclarations de candidatures doivent être déposées, en double exemplaire, à la préfecture au plus tard à 18 heures le quatrième vendredi précédant le jour du scrutin ». Un délai qu’il est impossible de tenir et pour cause : Emmanuel Macron a annoncé la tenue de ses législatives après ce délai légal.