Après plus de quatre meurtres et six viols, l’ADN parle enfin, 35 ans plus tard. Les analyses confirment, cet ancien Gendarme de 59 ans demeurant à La Grande-Motte, dans l’Hérault, est bien le tueur en série surnommé « Le Grêlé ».
Cet ancien Gendarme, âgé de 59 ans, s’est suicidé, ce mercredi sur la commune du Grau-du-Roi, dans le Gard.
Suspecté d’avoir commis le meurtre de Cécile Bloch, poignardée à l’âge de 11 ans en 1986. De Gilles Politi, 38 ans et de Irmgard Mueller 20 ans, tous deux tués le 29 avril 1987, en région Parisienne. Il était recherché pour une série de six viols commis entre 1986 et 1994.
Une lettre de remords, avant de se suicider
Une lettre a été découverte par les enquêteurs. Dans celle-ci, l’homme désigne ses crimes commis dans les années 80.
L’étau s’était resserré autour de cet ancien gendarme, aujourd’hui à la retraite. Convoqué le 24 septembre dernier pour une audition et un prélèvement ADN dans le cadre de l’enquête du « tueur Le Grêlé ». « Le Grêlé, ce surnom lui avait été donné en référence à la particularité de sa peau marquée par l’acné, laissant des petites cicatrices sur son visage. L’homme a été déclaré disparu par sa femme lundi dernier. Il a été retrouvé mort sur la commune du Grau-du-Roi dans une location Airbnb mercredi. Les enquêteurs ont découvert à ses côtés une lettre de remords mais sans aveux circonstanciés.
ll avait des « pulsions »
D’après des informations de MidiLibre, l’ancien gendarme explique dans sa lettre avoir commis ses crimes, tué des personnes et donne des dates concordantes. Selon lui, il agissait parce qu’il avait « des pulsions ». Les pulsions venaient, d’après lui à des problèmes liés à son enfance. Il écrit aussi que depuis qu’il avait rencontré sa femme et avait des enfants, ses démons auraient été apaisés. « Il affirme qu’il allait mieux et qu’il n’a plus tué » toujours d’après MidiLibre.