Un vent de grève souffle chez les sapeurs-pompiers du Gard. Excédés par des sanctions démesurées prises par leur direction vis-à-vis de leurs collègues, les membres du syndicat Sud du SDIS 30 ont affiché et laissé transparaître leur colère.
Via un communiqué, le syndicat dénonce et déplore « une situation de terreur » et cela « depuis que Carret [colonel Thierry Carret] a pris ses fonctions ». Ainsi, une liste non exhaustive a été dressée, afin de démontrer les conditions de travail « ce comportement brutal et malveillant » de la part du management :
- Demande de sanctions démesurées
- SPP qui se sentent trahis, menacés en permanence
- Entrave au droit syndical avec pression sur les représentants des personnels
- Entrave au droit syndical en ne respectant pas les règlements des instances pour les délais des documents à envoyer en amont
- Remise en cause des acquis sociaux : modification du R.I sans respect des instances, propositions d’un retour en arrière pour le passage aux 24h comptés 18, volonté de passage aux 1607 heures, refus des IHTS rémunérées
- Pression (intimidation ?) sur des agents ayant accroché un véhicule ou ayant commis une erreur, concernant leur éventuelle embauche
- Temps de travail 2022 toujours pas validé
- Cellule de signalement à charge, sans sapeur-pompier présent.
Syndicat Sud du SDIS 30
Une rupture de dialogue
Ces points cités ci-dessus sont la raison de cette rupture entre la direction et le personnel et également de l’instauration « d’un climat de défiance, d’anxiété et de stress permanent ». Enfin, ceux-ci dénoncent que cet environnement néfaste nuit considérablement au bon exercice de leurs fonctions, c’est-à-dire « l’assistance, bienveillance et écoute attentive aux victimes et familles dans le besoin ».
Plusieurs revendications
Nous demandons un management dynamique, avec de la bienveillance et une confiance mutuelle. A l’opposé de celui appliqué actuellement
Syndicat Sud du SDIS 30
De plus, la réinstauration de la communication avec les organisations syndicales est demandée. Ceci permettrait de désamorcer voire éviter les problèmes et par conséquent les « sanctions inutiles ».