Avant de participer à une réunion politique organisée par Stéphan Rossignol, maire de La Grande-Motte qui soutient Bruno Retailleau à la présidence LR, treize agents, dont des policiers municipaux de la commune, des gendarmes et des pompiers ont été décorés.

« Un acte héroïque »

Ce vendredi à 18h, à l’Hôtel de Ville de La Grande-Motte, Bruno Retailleau a épinglé sur l’uniforme de policiers municipaux, de gendarmes, de sapeurs-pompiers du Sdis 34 et de policiers nationaux de la DIPN 34, la médaille de la Sécurité intérieure, pour leur intervention le 24 août 2024 dans l’attaque terroriste qui a touché la synagogue, alors visée par des incendies criminels.

« 1570 actes antisémites ont été comptabilisés l’année dernière en France. Nos compatriotes de confession juive représentent 62% des agressions antireligieuses en 2024 », déplore Bruno Retailleau face aux forces de l’ordre. Le ministre de l’Intérieur n’a pas hésité à ériger un coupable. « Certains, à l’extrême gauche ont une écrasante responsabilité. Par électoralisme, ils n’hésitent pas à faire de la souffrance de Gaza des arguments de campagne. Par cynisme, ils sont capables de sacrifier certains Français », déclare-t-il d’un ton grave.

« Par électoralisme »

Le maire de La Grande Motte, Stéphan Rossignol insiste sur l’acte « héroïque », « de bravoure » des forces de l’ordre qui sont intervenues « au péril de leur vie ». « Certains ont par ailleurs été blessés par des bonbonnes de gaz », regrette-t-il, en saluant la réactivité des forces de l’ordre : « 15 heures après cet acte odieux, lâche, ils ont été retrouvés dans un quartier mal connu de Nîmes, Pissevin ». Le ministre de l’Intérieur de rappeler : « grâce à votre courage, vous avez évité qu’un attentat terroriste puisse faire des victimes ».

Ce jour d’été, la traque du terroriste a duré quinze heures. Samedi 24 août, dans la cité de Pissevin, à Nîmes, le terroriste avait été localisé après avoir pris la fuite, le matin même, après avoir attaqué la synagogue de La Grande-Motte.