En raison d’un manque de médecins disponibles, de nouvelles nuits de régulations sont annoncées aux urgences de l’hôpital d’Alès :
- De lundi 31 mars, 22 h, au mardi 1er avril, 8 h 30.
- De mardi 1er avril, 22 h, au mercredi 2 avril, 8 h 30.
Il est fortement recommandé à la population de contacter le Centre 15 avant de se rendre aux urgences. Les patients se présentant directement sur place seront toutefois pris en charge, avec une possible réorientation en fonction de leur état, indique le CH.
Les urgences vitales toujours assurées
Malgré ces contraintes, les urgences vitales restent prises en charge 24 h/24 et 7 j/7 par le Smur d’Alès, en lien avec le Centre 15. L’accueil des femmes enceintes et la prise en charge des urgences gynécologiques demeurent également maintenus sans interruption.
« Une taxe sur les salaires à hauteur de 10% »
« On constate cela dans tous les hôpitaux de France, un manque flagrant de médecins aux urgences s’ajoute à la carence en médecine de ville. Les gens n’ont plus de médecin traitant et se rabattent sur les urgences qui sont contraintes de limiter l’accès », témoigne Romain Sabran, secrétaire CHT hospitalier d’Alès. D’autres médecins sont annoncés aux urgences d’ici la fin de l’année : « On attend de voir… C’est difficile de se projeter sur six mois à un an. Encore faut-il qu’ils restent chez nous… », contraste le syndicaliste qui alerte sur un enjeu majeur.
« Le personnel est sous tension »
« Le personnel est sous tension, la principale responsabilité est dans les mains de l’Etat qui impose une taxe sur les salaires à hauteur de 10%. Pour le CH d’Alès, cela représente entre 6 et 8 millions par an et ne permet pas d’embaucher derrière », regrette Romain Sabran qui souligne par ailleurs la polyvalence réclamée au personnel. « Un infirmier par exemple doit rester spécialisé, on lui demande d’intervenir dans d’autres services, c’est inacceptable », juge-t-il.