Du 2 au 25 mai prochain, le domaine départemental Pierresvives exposera les œuvres de l’artiste Anouck Faure.
Sa pratique se centre autour du dessin à l’encre et de la gravure à l’eau-forte. Elle explore les textures et richesses du noir et blanc. Les inspirations océaniennes se mêlent aux mythes cosmogoniques. Et tissent un imaginaire enchevêtré, issu des formes de son île natale, la Nouvelle Calédonie. C’est au domaine départemental Pierresvives que l’artiste rencontrera son public.
Océanie et contemporain
Son travail se nourrit d’influences contemporaines, telles que Fred Deux, Cécile Reims, Giuseppe Penone, Pierre Soulages. Mais également des graveurs des siècles passés, de Rembrandt à Goya. Ses œuvres expriment un paysage intérieur intime qui se construit de souvenirs et s’enrichit des nouveaux espaces rencontrés, des montagnes d’Auvergne aux forêts du Gâtinais.
Dans le cadre du festival la Comédie du livre, une rencontre avec l’artiste aux multiples prix sera organisée sur le stand du Département, le vendredi 17 mai à 14h30. Les illustrations extraites de l’ouvrage « Les 3 Malla-moulgars », pour lequel elle est nommée au Grand Prix de l’Imaginaire 2024, seront présentées sur le stand.
Anouck Faure, une vie
Anouck Faure reçoit en 2019 le prix Charles Oulmont pour son œuvre personnelle « onirique, très libre et en même temps d’une grande précision ». Elle réalise également des couvertures et illustrations pour plusieurs éditeurs de l’imaginaire, utilisant l’eau-forte sur cuivre. En 2022, elle publie Ta’aroa et Racines d’écume (éditions Apeiron), deux ouvrages mêlant dessin et poésie.
La Cité diaphane, son premier roman publié aux éditions Argyll, plonge le lecteur dans l’atmosphère sombre et gothique de la cité de Roche-Étoile. En 2023, la European Science-Fiction Society récompense d’un Chrysalis Award son parcours dans les littératures de l’imaginaire en France