Ce mois d’octobre est placé sous le signe de la sensibilisation pour le dépistage du cancer du sein sous l’étendard de l’opération Octobre Rose. Dans cette campagne, la Ligue Nationale contre le cancer jour un rôle primordial.
« Il y a 50 ans on soignait 45% des cancers du sein, aujourd’hui c’est 88 %, presque le double et le dépistage y est pour quelque chose », explique Jean-Bernard Dubois, Professeur et président du comité de l’Hérault de la Ligue Nationale contre le cancer. Dans le département, l’association possède une soixante d’antennes réparties sur les communes du territoire. Ces dernières permettent d’organiser des événements et de coordonner des manifestations dans le but de sensibiliser mais aussi de récolter des fonds pour la recherche.
‘L’information est fondamentale »
« La Ligue contre le Cancer a un gros rôle d’information lors de cette campagne », précise le Professeur. Durant tout le mois d’Octobre Rose, l’association enchaîne de façon quasi-ininterrompue des actions de sensibilisation et de récoltes de fonds dans les différentes communes de l’Hérault. « Ca prend bien auprès de la population, car c’est assez facile de faire accepter l’idée de faire un diagnostic tôt, plutôt que trop tard. De plus, la mammographie est assez connue et popularisée », livre Jean-Bernard Dubois. La Ligue Contre le cancer a trois missions : l’information et la pédagogie, l’aide aux patients et aux proches et le soutien à la recherche. « Nous sommes le premier financeur privé sur la recherche contre le cancer », précise le président du Comité de l’Hérault.
Les communes à l’oeuvre
L’importante mobilisation enregistrée chaque année est notamment due à la forte implication des antennes présentes sur les communes du territoire. « Ils font ce qu’ils ont envie de faire, on impose rien », affirme Jean-Bernard Dubois. Vide-greniers, tombolas, lotos, conférences et plein d’autres activités sont organisées au sein de nombreux villages durant cette campagne d’Octobre Rose. « Hier par exemple, à Clapiers ils ont organisé une course, comme ils font chaque année. Dans un autre village ils font autre chose », ajoute l’ancien médecin à la retraite. « Cette lutte est un long combat qui ne se gagne pas en un jour malheureusement », termine-t-il.