Une affaire qui fait tâche entre les échanges commerciaux de la France et l’Algérie.
Pour rappel, le 2 septembre 2022, 780 taurillons d’origine française embarquent dans un navire battant pavillon Togolais dans le port de Sète en direction de d’Algérie.
Après quasiment une semaine de traversée, le navire est bloqué à proximité du port d’Alger. Pendant deux semaines, le navire reste en attente de démarches administrative, concernant des règles vétérinaires, notamment des règles de vaccination contre l’IBR (rhinotrachéite infectieuse bovine).
En cause « la difficulté d’interprétation » entre l’administration Algérienne et le ministère de l’Agriculture Français.
Résultat de cet imbroglio, près de 800 bovins seront abattus…
Problème supplémentaire : les bêtes ont été « affouragées avec du foin algérien », alors que la fièvre aphteuse est présente dans de nombreuses régions Algérienne. Les mesures de contrôle des services vétérinaires de l’Hérault n’ont à ce jour relevé aucune trace de cette maladie. Un seul bovin est décédé dans le transport. Par mesure de précaution le gouvernement français a ordonné l’abattage de tous les bovins.
En application d’un protocole classique de précaution sanitaire, le navire à quai a été placé par voie d’arrêté préfectoral sous le régime de mise sous surveillance, avec le déploiement de toutes les mesures de biosécurité nécessaires.
via le communiqué de la Préfecture du 34
Un abattoir de la région réquisitionné pour cette opération…
Les bêtes seront toutes euthanasiées dans la région Occitanie.