Depuis le 3 février 2025, le Pôle de Préparation à l’Engagement aux Situations d’Urgence (PPESU) a ouvert ses portes à Gignac, dans l’Hérault. Ce centre de formation ultramoderne, construit par le Département pour le SDIS 34, s’étend sur 32 hectares. Il a mobilisé deux ans de travaux et un budget de 32 millions d’euros. Inauguré en présence des autorités locales, il forme non seulement les sapeurs-pompiers de l’Hérault, mais aussi les forces de l’ordre, les élus et des partenaires étrangers. Le centre accueille déjà ses premiers stagiaires.
Un impact fort pour l’Hérault et au-delà
Le PPESU joue un rôle central dans la formation des secours. En 2025, il propose 258 stages, soit près de 28 000 journées de formation. Plus de 3 600 stagiaires sont attendus, issus de l’Hérault mais aussi d’institutions nationales comme l’ENSOSP, le CNFPT ou encore de structures internationales venant de Suisse ou du Kurdistan. Le site accueillera aussi 12 séminaires départementaux et zonaux. Le PPESU devient ainsi un véritable carrefour pour la gestion des urgences.
Un projet structurant pour la sécurité civile
Ce centre s’inscrit dans une stratégie de modernisation de la formation des secours. Il répond aux nouveaux défis liés aux catastrophes naturelles, aux risques industriels ou encore aux crises sanitaires. Les infrastructures, à la pointe de la technologie, permettent des mises en situation réalistes. Elles offrent aux stagiaires une préparation complète, alliant théorie et exercices en conditions quasi réelles. Le PPESU représente un modèle pour d’autres territoires.
En quelques semaines, le site a déjà formé plusieurs dizaines de pompiers. Le calendrier 2025 est quasiment complet. Cette dynamique confirme l’utilité et la pertinence du centre. Il symbolise l’ambition de l’Hérault de devenir un acteur majeur de la sécurité civile, en France comme à l’international.
Le centre est situé à Gignac, accessible par l’A750. Il accueille professionnels et volontaires, sur inscription via le SDIS 34. Le PPESU se positionne comme une vitrine du savoir-faire français en matière de gestion de crise. Le Département prévoit déjà de renforcer ses moyens dans les prochaines années.