Le 23 mars dernier, un nouveau dépôt sauvage a été découvert par la Brigade territoriale de Sète Agglopôle Méditerranée, dans la commune de Poussan. Cet acte d’incivilité, d’un volume de 2m², était essentiellement composé de gravats, plastiques et déchets de chantier.
Des dépôts qui ne cessent de pulluler dans la commune plusieurs semaines. Ce dernier a été repéré au lieu-dit « Saint-Sulpice » à Poussan, sur une parcelle protégée au titre de la loi littoral – Natura 2000, appartenant à l’Agglopôle. Après des investigations menées par la Brigade, a réussi à obtenir des informations sur l’identité d’un des responsables et par la suite rédigé un procès-verbal. Celui-ci sera remis prochainement à la Gendarmerie de Balaruc-les-Bains afin de compléter le dépôt de plainte de Sète Agglopôle Méditerranée. Ce n’est pas la première fois que la commune de Poussan est victime des ces actes inciviles, le dernier datant du 12 mars dernier.
Une lutte s’accentue
Face à cette recrudescence d’actes irresponsables, l’Agglopôle, et sa Brigade territoriale, multiplient leurs efforts pour identifier les auteurs de ces agissements et les traduire en justice. Pour rappel, les individus reconnus coupables de dépôts sauvages s’exposent à des sanctions sévères. En effet, selon l’article R635-8 du Code pénal, les auteurs peuvent encourir une amende pouvant atteindre 1 500 euros, accompagnées de la confiscation des biens ayant servi à commettre l’infraction. Ainsi, Sète agglopôle méditerranée appelle donc à la responsabilité de chacun dans le but de préserver l’environnement. De plus, il est rappelé que les encombrants qui ne peuvent pas être éliminés avec les ordures ménagères en raison de leur taille ou de leur nature, doivent être déposés dans l’une des 7 déchetteries du territoire. Ces déchets sont ensuite triés, traités et recyclés dans le but de leur donner une seconde vie.