Ce lundi 11 août, un homme âgé de 30 ans a avoué être l’auteur de dizaine de feux aux alentours de Clermont-l’Hérault au début de l’été. D’après ICI Hérault relatant le procès, le tribunal correctionnel de Montpellier l’a condamné à deux ans d’emprisonnement entièrement assortis du sursis.
Le mis en cause reconnaît une dizaine de feux
Mis en cause pour plusieurs départs de feu, l’individu a reconnu en être l’auteur. Habitant à Florensac, il aurait donc allumé une dizaine de feux entre le 24 juin et le 5 juillet dans trois communes : Puilacher, Le Pouget et Vendémian. « Je ne pouvais plus m’arrêter« , aurait-il confié à la barre.
Un mode opératoire répété
Après avoir reconnu l’entièreté des faits, le mis en cause aurait également énoncé son mode opératoire. Les départs de feu dont il était à l’origine se déroulaient souvent le week-end au moment où il allait chez ses parents. En voiture, il se serait fréquemment arrêté sur un chemin afin de sortir son briquet et d’allumer un feu. Puis, il reprenait le volant sans appeler les pompiers. Fort heureusement, grâce à la rapide mobilisation des sapeurs-pompiers, les incendies ne se sont pas propagés de manière importante.
Le tribunal retient une altération du discernement
Ayant de nombreux problèmes personnels, il serait atteint de pulsions. Il serait également sous curatelle renforcée depuis sept ans. L’expertise psychiatrique effectuée dans le cadre de la procédure aurait conclu à une altération du discernement sur la période des faits reprochés notamment en raison des divers problèmes personnels du mis en cause.
Pour rappel, en droit, l’altération du discernement désigne une situation où la capacité d’une personne à comprendre ses actes ou à se maîtriser est partiellement diminuée au moment des faits, mais pas totalement abolie. Le Code pénal distingue donc l’abolition du discernement, entraînant une irresponsabilité pénale totale, de l’altération du discernement. Dans son cas, le discernement du mis en cause était altéré au moment des faits. De ce fait, il reste pénalement responsable, c’est-à-dire qu’il peut être jugé et condamné mais la peine peut être réduite.
Le tribunal correctionnel de Montpellier l’a déclaré coupable des faits reprochés. L’individu a été condamné à deux ans d’emprisonnement entièrement assortis du sursis et à l’obligation de suivre des soins psychiatriques. Il a également l’interdiction de se rendre à Puilacher, Le Pouget et Vendémian.