Point sanitaire dans l’Hérault : fièvre catarrhale et maladie hémorragique épizootique

Le département de l’Hérault fait face à plusieurs foyers de maladies animales, notamment la fièvre catarrhale ovine (FCO) et la maladie hémorragique épizootique (MHE). Le Préfet rappelle l’importance des mesures de prévention pour protéger les élevages.

Situation actuelle dans l’Hérault

Dans le cadre du variant 3 de la FCO, une zone régulée couvre désormais tout le département. Bien qu’aucun foyer de ce variant ne soit recensé localement, 30 foyers du variant 8 ont été confirmés dans l’Hérault. Par ailleurs, 8 foyers de MHE sont également déclarés.

Ces maladies, transmises par des moucherons piqueurs, touchent les ruminants comme les bovins et les ovins. Les symptômes incluent hyperthermie, aphtes et difficultés locomotrices, pouvant entraîner la mort dans certains cas. Ces virus ne présentent toutefois aucun danger pour l’Homme.

Démarches en cas de suspicion

La Direction départementale de la protection des populations (DDPP) invite les éleveurs à signaler tout signe suspect. Un vétérinaire pourra alors effectuer un dépistage, entièrement pris en charge par l’État, y compris les frais de visite et d’analyse.

La vaccination reste la méthode de prévention la plus efficace. Pour le variant 3, l’État met gratuitement à disposition des éleveurs des doses du vaccin BULTAVO 3, avec un stock renforcé de 2 millions de doses pour les ovins. Le vaccin BLUEVAC sera disponible dans les prochaines semaines.

Pour le variant 8, plusieurs vaccins sont disponibles sur le marché privé, bien que leur production reste limitée. Concernant la MHE, le vaccin HEPIZOVAC, destiné aux bovins, est accessible uniquement via le marché privé et permet de certifier les animaux pour les échanges commerciaux.

Recommandations des autorités

Le Préfet de l’Hérault encourage vivement les éleveurs à contacter leur vétérinaire pour commander les vaccins nécessaires et protéger leurs troupeaux.