La fête musulmane de l’Aïd-el-Adha se tiendra entre le 5 et le 9 juin 2025. À cette occasion, de nombreux fidèles sacrifient rituellement un animal. Dans l’Hérault, les autorités rappellent que seuls trois abattoirs sont autorisés à pratiquer ces abattages : Pézenas, Montpellier-Grammont et Béziers. Les services de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) y assurent des contrôles rigoureux. Ils visent à garantir l’hygiène, le respect du bien-être animal, la sécurité sanitaire et la bonne gestion des déchets. Les carcasses reçoivent une estampille officielle, gage de conformité. Il est interdit aux particuliers d’abattre eux-mêmes un animal. Les contrevenants s’exposent à six mois de prison et 15 000 euros d’amende.
Une mesure préventive pour les éleveurs et transporteurs
En amont de la fête, la préfecture de l’Hérault a interdit, par arrêté, le transport de ruminants du 8 mai au 8 juin 2025. Seuls les transferts entre élevages déclarés ou vers des abattoirs agréés restent autorisés. Cette mesure vise à prévenir les abattages clandestins et à protéger les troupeaux de tout risque sanitaire. Elle renforce également le respect du bien-être animal. Tout transport non conforme est passible d’une amende de 750 euros.
Un contexte de vigilance sanitaire et réglementaire
Chaque année, les services de l’État renforcent leur vigilance autour de l’Aïd. L’objectif : assurer une fête religieuse dans des conditions conformes aux lois françaises. L’interdiction temporaire du transport d’animaux s’inscrit dans un dispositif plus large de lutte contre les pratiques illégales. Elle permet également de mieux répartir les abattages dans les structures autorisées, et d’éviter tout débordement logistique ou sanitaire. La collaboration entre les autorités, les éleveurs, les bouchers et les fidèles reste essentielle.