Le premier cas concerne une personne ayant séjourné à Agde au mois de juillet. Quant au second, il s’agit d’un habitant de Florensac, diagnostiqué il y a quelques jours. Pour rappel, le virus West Nile est transmis par des moustiques, généralement de type Culex, « qui se contaminent en piquant des oiseaux sauvages infectés », précise l’ARS dans un communiqué. Ce virus peut être transmis accidentellement aux chevaux mais aussi aux humains lorsqu’ils sont piqués par des moustiques infectés. Toutefois, ces derniers ne peuvent pas transmettre le virus à leur tour.
Quels risques ?
« Dans la plupart des cas, l’infection humaine à virus West Nile est asymptomatique », rassure l’Agence Régionale de Santé. Cependant, certaines personnes peuvent être victimes de fièvre, de maux de tête ou encore de douleurs musculaires, qui peuvent s’accompagner d’une éruption cutanée. Rarement (moins de 1 %), l’infection peut provoquer des complications neurologiques.
Lutter contre la prolifération
D’ores et déjà, l’ARS a chargé son opérateur de démoustication de mener des investigations sur la commune de Florensac afin de remédier à la prolifération des moustiques Culex. Du côté des particuliers, l’ARS suggère de se protéger contre les piqûres en portant notamment des vêtements amples, clairs et couvrant les jambes et les bras, mais aussi en luttant contre la prolifération autour du domicile en supprimant les eaux stagnantes.
Aucun cas chez les chevaux
L’ARS et le préfet de l’Hérault tiennent à préciser que, malgré les deux cas humains, « aucune suspicion de contamination de chevaux par le virus West Nile n’est relevée à ce jour » dans le département de l’Hérault. Toutefois, le préfet appelle les propriétaires d’équidés et les vétérinaires de la filière à la vigilance et « rappelle l’obligation de déclarer auprès de la DDPP tout cas de cheval présentant des symptômes évocateurs d’une infection par le virus West Nile ».