La semaine dernière, dans notre article, nous faisions état de trois cas de chikungunya autochtone dénombrés par l’Agence régionale de santé à Castries. Dans son dernier bulletin ce mercredi 23 juillet, Santé publique France en révèle désormais cinq. Cinq personnes ont été infectées par le virus chikungunya sur la commune de Castries, dans l’Hérault. Les cas sont dits autochtones, ce qui signifie que les personnes touchées n’ont pas voyagé récemment dans des zones tropicales. Le virus a donc été transmis localement par des moustiques présents dans la région, en particulier le moustique tigre, vecteur connu du chikungunya.
« Au 22 juillet 2025, un total de 15 épisodes de transmission ont été identifiés en France hexagonale : 12 épisodes de chikungunya et trois de dengue. Ils se situent dans les régions Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Corse, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Grand-Est et Nouvelle-Aquitaine. Ils totalisent 42 cas », indique Santé publique France dans son bulletin.
Quels symptômes ?
A Castries, des opérations de démoustication ont été conduite dans certains secteurs de la ville. La commune rappelle que les symptômes du chikungunya peuvent inclure une forte fièvre, des douleurs articulaires importantes, des maux de tête ou des éruptions cutanées. Toute personne présentant ces signes doit consulter rapidement son médecin traitant. Pour limiter les risques de transmission, il est également recommandé de se protéger des piqûres de moustiques, notamment en utilisant des répulsifs, en portant des vêtements couvrants, et en éliminant les eaux stagnantes autour des habitations.