« Nous souhaitons sensibiliser au maximum la population sur ces incidents qui se multiplient », insiste Pascal, créateur du collectif « Stoppons les empoisonnements de Thau« . C’est le 26 janvier dernier, que Tom, le cheval de la mère de la fille de Pascal, est contraint de se faire euthanasier des suites d’un empoisonnement. Après la tragédie, le père de famille a créé ce collectif afin d’alerter la population et les pouvoirs politiques sur ces actes de malveillance qui se multiplient.
Des empoissonnements trop fréquents
« A l’aide du collectif nous avons déjà recensé de nombreux autres cas d’empoisonnement, à Marseillan, Balaruc-les-Bains, Frontignan ou encore Gigean ou Mèze », détaille Pascal. Actuellement, le collectif développe une carte interactive afin de recenser précisément les villages dans lesquels des empoisonnements se sont produits.
Aucune donnée
Aujourd’hui, il est difficile pour Pascal et le collectif de déterminer avec exactitude l’origine de ces actes malveillants. « Je suppose que ce sont des personnes qui veulent se débarrasser des sangliers, mais rien n’est sûr. Cependant, c’est certain que ce sont des humains à l’origine de ces actes », livre l’homme. Pour le père de famille, il serait essentiel que des vétérinaires parviennent à « effectuer des analyses sur des animaux empoisonnés afin d’identifier les toxines présentes ».
Sensibiliser et alerter
« J’ai échangé avec un vétérinaire de Mèze aujourd’hui qui m’a confié quelques gestes à suivre en cas de suspicion d’empoisonnement. Tout animal qui vomit et qui présente des problèmes neurologiques, notamment au niveau de l’arrière-train, doit être amené dans la demi-heure, après l’ingestion du poison, chez le vétérinaire », rapporte Pascal. C’est dans cette sensibilisation que repose l’action du collectif. Alors ce dernier met à disposition une adresse mail afin de récolter des cas avérés d’empoisonnement d’animaux et ainsi faire réagir à temps les autorités compétentes. « Cela touche les chiens, les chats mais cela peut également toucher les enfants. Avec les beaux jours qui arrivent, il faut alerter maintenant avec que le pire ne se produise ».
