L’influenceuse mode et cosmétique Bymounamour, de son vrai nom Hadja Diaby, a récemment écopé d’une amende de 50 000 euros infligée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Cette sanction intervient après plusieurs signalements de consommateurs concernant des pratiques jugées préjudiciables auprès de la DDPP de Haute-Garonne.

Des manquements aux obligations légales

La DGCCRF reproche à Bymounamour de ne pas avoir respecté les obligations légales relatives à la vente en ligne. Les mentions légales de son site, où elle commercialise des produits de beauté et du prêt-à-porter, étaient insuffisantes. Parmi les infractions relevées, l’absence d’informations claires et accessibles sur le droit de rétractation avant la conclusion d’un contrat de vente à distance a été particulièrement soulignée.

En mai 2023, des clients avaient déjà dénoncé des problèmes liés aux produits de beauté vendus sur son site, notamment des livraisons non honorées ou des effets indésirables, tels que des sensations de brûlure cutanée après l’utilisation de produits à base de savon noir. De plus, la composition des articles n’était pas précisée, une obligation pourtant incontournable pour garantir la transparence envers les consommateurs.

Des mesures renforcées contre les dérives des influenceurs

La condamnation de Bymounamour s’inscrit dans un contexte de régulation accrue des pratiques des influenceurs. Depuis l’instauration d’une loi spécifique, ces derniers font l’objet de contrôles rigoureux. La DGCCRF a intensifié ses actions de “name & shame”, rendant publiques les sanctions infligées aux personnalités en infraction.