Le collectif CERBA, (Collectif citoyen énergies renouvelables du bassin alésien), réaffirme son opposition au projet. Le jeudi 6 juin à 11h, soit demain, il organise un rassemblement sur le site photovoltaïque Lavabreille-Lacoste de TotalEnergies.
Un « projet absurde conduit main dans la main par Alès Agglomération et le géant pétrolier », dénonce le collectif. Le même de poursuivre, « A l’heure où notre agglomération se questionne sur son autonomie alimentaire, Alès Agglomération accepte un projet qui artificialise 22 ha de terres fertiles dont la collectivité est propriétaire ». Un rassemblement est organisé sur le site situé à Saint-Martin-de-Valgalgues, le jeudi 6 juin, à 11h.
Coup de colère
Le collectif ne décolère pas : « Pour justifier le choix du lieu, Christophe Rivenq (président d’Alès agglomération, ndlr) a fallacieusement présenté cette zone comme «une friche industrielle sur laquelle il n’y a jamais eu aucun agriculteur». C’est faux ! Cette zone n’a jamais accueilli d’entreprise artisanale ni industrielle. La nature s’était réinstallée sur ces terres particulièrement fertiles et propices aux cultures ».
Le collectif dénonce un projet sur une zone inondable
Le lieu semble être très mal choisi. En effet, la parcelle sur laquelle est implanté ce projet est située dans le lit du Gardon, en zone inondable. Pire, cette parcelle est classée en « rouge » dans le PPRI (Plan de Prévention du Risque Inondation). Ce qui correspond à un aléa inondations « fort ». (Notre article ici).
Une tentative de « verdir son image »
Les membres du collectif poursuivent : « Si l’agglo a conclu précipitamment avec Total, c’est (entre-autre) parce qu’elle n’avait fait émerger aucun projet d’énergies renouvelables de son Plan Energie-Climat 2015-2022. Sept années perdues, il y avait urgence à combler le retard ». Pour le collectif, TotalEnergies se livre à une tentative de « verdir son image », malgré les « activités pétrolières et gazières qui alimentent l’essentiel des profits de l’entreprise ».
Quelle alternative ?
Le collectif propose : « Plutôt que de décider d’emblée de stériliser cette immense zone naturelle, Alès Agglomération aurait dû prendre le temps de recenser les surfaces déjà artificialisées et propices aux installations photovoltaïques (véritables friches industrielles, parkings, grandes toitures…) »