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Gard : quel âge ont vos poumons ? Réponse avec MIR France

© Rencontre avec Denis Camps, directeur général MIR France. Crédit photo : Linda Mansouri .

Et si votre médecin généraliste vous faisait souffler dans un embout buccal, au même titre que le brassard pour la tension artérielle ou le stéthoscope pour le rythme cardiaque ? Rencontre avec MIR France qui nous plonge dans la spirométrie.

« L’avantage de la spirométrie, comparée aux autres moyens de dépistage telle que l’analyse de sang, c’est que les signes d’une maladie respiratoire peuvent être détectés quinze ans avant », entame Denis Camps, directeur général MIR France, filiale de MIR Italie. Voilà une science qui mériterait moult campagnes de sensibilisation de la part de la Sécurité sociale, tant elle peut s’avérer salvatrice pour des millions de Français.

1, 2, 3, soufflez !

La spirométrie, en d’autres termes, l’analyse de la capacité pulmonaire d’un individu via l’étude du souffle, se révèle être moins démocratisée dans l’Hexagone. Au grand dam des treize collaborateurs MIR France siégeant dans le Gard. Pour quelle raison ? « Je pense que contrairement à l’électrocardiogramme qui ne requiert aucune implication du patient, le test de souffle nécessite des explications et une prise en main de ce dernier », estime le DG.

1500 patients monitorés à domicile

Malgré la notoriété publique à la peine, MIR France (Medical international research), excelle auprès de ses clients. La filiale, qui revend ses dispositifs en Afrique francophone et en Belgique, enregistre plus de 2M€ de chiffre d’affaires sur la spirométrie et le diagnostic. « Nous sommes le premier réseau de télémédecine respiratoire en France, basé sur la spirométrie », souligne Denis Camps qui fait état de 1500 patients monitorés à domicile à l’aide des solutions MIR France.

La spirométrie vous avez dit ?

Ces derniers sont des transplantés pulmonaires, des patients atteints de mucoviscidose, d’asthme sévère… A noter, MIR France accueille dans ses locaux gardois la moitié des équipes software de la direction générale. Quant au groupe MIR, il déploie ses ailes à travers quatre entités : Italie, Etats-Unis, France et Brésil. Un maillage des territoires performant permettant la prise en charge de cas quelque fois critiques.

« La transplantation pulmonaire est un point de haute criticité, le greffon d’un transplanté peut décrocher en huit jours », alerte Denis Camps. D’où la nécessite de suivre l’état du patient de près. Ce dernier dispose alors d’un appareil connecté et une alerte est envoyée automatiquement à son médecin soignant en cas de situation critique. « Une intervention chirurgicale peut être rapidement programmée si par exemple le greffon fait un rejet », détaille le Directeur général MIR France.

« Le greffon d’un transplanté peut décrocher en huit jours »

MIR France proposes des spiromètres dédiés aux particuliers fonctionnant via une application mobile, d’autres sont destinés aux professionnels. En effet, MIR est diffusé dans de nombreux domaines tels que la médecine générale, la médecine du Travail, la médecine du sport, les hôpitaux, les centres de recherche clinique et bien d’autres…  » Nous avons des solutions compatibles avec Windows, Mac, iOS et Android. Nous faisons souffler sur toute la gamme des interfaces logiciels », précisent les collaborateurs en cœur. L’oxymétrie permet alors de quantifier la saturation en oxygène dans le sang.

Ce spiromètre signé MIR est un appareil dédié aux professionnels

« 90 % des BPCO sont des fumeurs »

Pour ce faire, le test de souffle nécessite les donnés biométriques du patient : âge, poids, taille, sexe, groupe ethnique. Une fois que le patient a soufflé énergiquement, le système compare la courbe de ‘débit volume’ obtenue, aux valeurs théoriques définies par l’ERS, European Respiratory Society et American Thoracic Society, deux sociétés savantes mondiales.

Après comparaison, le système donne une interprétation sur le fait qu’il y ait ou non une « obstruction » ou sur le fait qu’il y ait ou non une « restriction ». L’analyse permet ainsi de de dépister un patient asthmatique ou atteint d’une Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Le patient récolte in fine l’âge de ses poumons, de mauvaises surprises peuvent apparaitre… « 90% des BPCO sont des fumeurs. Il y a 3,5 millions de personnes atteintes de BPCO en France, à peine 1,5 million de personnes sont dépistées », précise Denis Camps. Pour la reproductibilité des résultats, il est nécessaire de reproduire le test de souffle trois fois.

Une fois que le patient a soufflé, la courbe de « débit volume » s’affiche à l’écran. Crédit photo : Linda Mansouri

Les pathologies respiratoires ne cessent de grimper

Une science d’autant plus cruciale que « toutes les pathologies se stabilisent ou baissent comme le diabète, sauf le respiratoire », alarme Denis Camps sur ce véritable « fléau de santé publique ». Un collaborateur abonde : « jamais un seul généraliste ne m’a proposé un test de souffle, alors que j’étais un gros fumeur ! ». Moins de 30% de la population a déjà fait un test de souffle. Ce chiffre pourrait toutefois diminuer à la lumière d’une révolution en marche… Voilà vingt ans que le sujet est sur la table. La spirométrie pourrait être intégrée au sein d’une visite médicale classique, et remboursée par la Sécurité sociale à partir de 2025. De quoi redonner du souffle à la médecine française.

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