Le vice-président du Conseil départemental du Gard en charge des Sports, candidat au second tour des élections municipales de 2020 face au maire LR de Nîmes, décide de passer le flambeau au PCF Gard.
InfOccitanie : pour quelles raisons quitter votre poste de secrétaire départemental du Parti communiste dans le Gard ?
Vincent Bouget : je passe la main, dix ans, c’est suffisant, il faut s’adapter aux défis à venir.
De quels défis parlez-vous ?
Il y en a beaucoup à venir pour le Parti communiste, dans la bataille politique, la bataille d’idées, et le travail au plus près des populations…
N’est-ce pas compatible avec vos casquettes d’élu d’opposition à la ville de Nîmes et à l’Agglo ?
Cela demande du temps, une organisation efficace. Avec mes mandats, mon activité professionnelle (professeur d’histoire-géographie, ndlr) et ma vie personnelle, je n’en ai pas assez. Personne n’est irremplaçable et je continuerai à agir et militer là où je vis et où je suis élu.
Restez-vous encarté au sein du PCF ?
Oui oui, je reste encarté bien sûr !
En vue d’une potentielle candidature à Nîmes en 2026, est-ce une tactique politique pour vous délester de l’aura communiste qui a peu brillé dans les urnes lors des derniers suffrages ?
Je quitte la responsabilité de secrétaire départemental mais je reste communiste et je crois que j’aurai du mal à me défaire de l’étiquette… J’ai toujours considéré qu’être pleinement communiste, c’est travailler au rassemblement, c’est fuir tout sectarisme et enjeu d’appareil, et travailler avec tous ceux qui le veulent pour faire reculer les injustices, dominations, discriminations… Je n’ai pas l’intention de m’arrêter, je le ferai à une nouvelle place, mais c’est très bien comme ça.
Qui prendra votre relève ?
La relève se construit en interne et la réponse sera donnée le 11 octobre. Les communistes sont souverains.