Gard : mobilisation autour du centre médico-psychologique du Vigan

© Gard : mobilisation autour du centre médico-psychologique du Vigan. Photo d’illustration. .

Ce mardi 9 avril, le sénateur LR Laurent Burgoa a attiré l’attention du Gouvernement sur les conséquences désastreuses d’une disparition au Vigan du Centre médico-psychologique pour enfants et adolescents.

Fermé depuis l’été 2023, le centre de l’association du Mas Cavaillac est une structure de soins pivot portant une mission de service public pour le secteur Nord-Ouest du Gard, comprenant Ganges et Saint-Hippolyte du-Fort. Pour le sénateur gardois : « La santé mentale nécessitant une prise en charge de proximité, en lien avec les structures spécialisées, le maintien de ce centre au Vigan est fondamental ».

« Aucun nouveau patient ne peut être accueilli »

En effet, la fermeture due au départ du médecin psychiatre, annoncée comme temporaire, pose des difficultés de prise en charge pour la population ayant besoin de soins, évaluée à environ « 500 enfants et adolescents » précise le sénateur LR. Le même de poursuivre : « À ce jour, un médecin interviendrait de manière ponctuelle pour assurer la continuité du suivi des patients mais aucun nouveau patient ne peut être accueilli. En effet, dans le Gard, le redécoupage de la psychiatrie est en cours d’arbitrage à l’ARS ».

« 500 enfants sont concernés »

« Selon ces nouvelles orientations, l’agence tendrait à confier la prise en charge de ce centre à l’hôpital d’Uzès au détriment de l’association du Mas Cavaillac », expose le sénateur. Le parlementaire dénonce la situation : « aucun médecin d’Uzès n’accepte aujourd’hui de se rendre au Vigan, ni d’ailleurs à Ganges ou Saint-Hippolyte-du-Fort, faisant craindre la disparition définitive du centre. » Et d’insister auprès de Sarah El Hairi, Ministre déléguée chargée de l’enfance, de la jeunesse et des familles. « 500 enfants sont concernés et ont besoin du centre pour réaliser les bilans indispensables à la constitution de dossiers MDPH. La santé mentale nécessitant une prise en charge de proximité, le maintien de ce centre au Vigan est fondamental », conclut Laurent Burgoa.

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