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Gard : les infirmiers libéraux manifestent leur colère à Nîmes

© Les infirmiers libéraux ont mené une opération escargot à Nîmes. Photo : Linda Mansouri .

Après les agriculteurs et les taxis, place aux infirmiers libéraux qui ont occupé les routes

Environ trente véhicules étaient réunis sur le parking Darty, secteur Ville active à Nîmes, ce vendredi 2 février à 13h. Des blouses blanches déterminées à faire entendre leur voix et à secouer l’opinion publique. A l’initiative du collectif asyndical des Infirmiers libéraux en colère (IDEL), les infirmiers gardois ont mené une opération escargot avec klaxons, sillonnant le boulevard Allende, le Quai de la fontaine pour un final devant la CPAM du Gard. Une opération identique se déroulait au même moment à Montpellier.

Jusqu’à « 50 consultations par jour »

Considérés comme des héros durant la crise sanitaire, les infirmiers libéraux regrettent amèrement d’être délaissés aujourd’hui par les pouvoirs publics alors même que certains tutoient facilement les « 50 consultations par jour ». Une des principales revendications reste la revalorisation des Actes médicaux infirmiers (AMI) non corrélés à l’inflation galopante.

Le « barème reste bloqué depuis une augmentation datant de 2009 », nous explique Sandrine Perez, administratrice du collectif IDEL Gard (voir vidéo ci-dessous). Egalement en jeux, une revalorisation de l’indemnité forfaitaire de déplacement (IFD) et de l’indemnité kilométrique. « Les écarts de l’IFD entre professionnels de santé nous afflige », poursuit Sandrine Perez alors que le temps de trajet et les prix à la pompe à essence sont les mêmes pour tous.

Bilan de soins infirmiers et retraite

Les infirmiers appellent par ailleurs à une retraite à 62 ans au lieu de 67 ans, avec prise en compte de la pénibilité du travail pour un départ à 60 ans. « Notre caisse est une des rares excédentaires. Les cotisations sont élevées pour un retour moindre », fustige Sandrine Perez. C’est également au sujet du Bilan de soins infirmiers (BSI) que les infirmiers se mobilisent. Ce dernier résulte selon eux « d’un algorithme opaque et d’un forfait quotidien imposé » faisant fi du nombre de passages effectués au domicile par jour. Une approche plus « mathématique » qu’humaine de l’aveu des manifestants.

Pour en savoir plus sur les motifs de la mobilisation, cliquez ici.

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