Le parc Meynier de Salinelles a dernièrement été inauguré, un écrin de verdure sur la colline de la Tour magne.
Le Parc se situe au 26 rue Meynier de Salinelles, entre les rues Rouget-de-Lisle et Ménard. Au cœur du quartier Révolution-Gambetta, il est à moins d’un quart d’heure de marche de la Maison carrée ou de la Tour Magne et à 200 m du Castelum divisarium. Fermé depuis 2014, classé en zone naturelle non constructible depuis décembre 2020, ce parc rouvre en proposant un usage récréatif, tout en étant une vitrine des actions et des compétences au quotidien du Conseil départemental (transition écologique, jeunesse, culture, sport…).
Emplacement idéal
Le Parc est également à proximité des écoles de la Tour Magne, Marie Soboul, Françoise Dolto, Enclos Rey, du Collège Révolution, de l’Université de Nîmes et de la résidence mitoyenne du Crous. Il est accessible depuis le fond de la rue Meynier de Salinelles à pied ou en vélo, le quartier résidentiel environnant offrant peu de stationnements. Le Parc, propriété du Conseil départemental de 7 400 m², comprend un pavillon de 72 m². C’est cette parcelle qui fait l’objet du projet de valorisation et d’ouverture au public.
Un meilleur ouvrier de France à l’œuvre
L’entrée dans le Parc se fait par un portail monumental créé par le ferronnier gardois Molinelli (meilleur ouvrier de France). L’allée centrale conduit à l’ancienne grotte fontaine réhabilitée, en pierre de taille, avec son bassin encerclée par deux volets d’escaliers en demi-lune menant à une terrasse supérieure. Depuis cette allée située au creux de la parcelle partent des cheminements secondaires au milieu des arbres et de la végétation typique de ce quartier d’anciennes garrigues.
850 000€ financés par le Conseil départemental
Les travaux réalisés dans le Parc ont consisté notamment à la réorganisation et la sécurisation des accès, la réhabilitaion des espaces verts, la création théâtre de verdure… La conception réalisée en interne au Conseil départemental du Gard a également mobilisé le concours de nombreux intervenants externes pour un budget global de prés de 850 000 € financés entièrement par le Conseil départemental.
Un peu d’histoire
En 1880, le Conseil Général se porte acquéreur d’une parcelle dite « Enclos de la Salette » propriété de Monsieur Meynier de Salinelles située au pied de la Tour Magne, à la lisière de la ville à l’extrémité de la rue Ménard, en vue de la construction de la future École normale d’institutrices. Un concours d’architecture est ouvert à cette occasion, le jury retiendra le projet proposé par Lucien Feuchères, architecte nîmois. Constitué d’olivettes et de garrigues, d’une surface d’environ 3 hectares, ce terrain offrira à l’École normale d’institutrices un magnifique écrin végétal avec un bosquet, des sentiers sillonnant des jardins plantés de palmiers, de micocouliers et de cèdres.
Jadis cocon de l’École normale d’institutrices
Cet établissement ouvrira ses portes à la rentrée de 1883. Des aménagements successifs entraîneront la disparition du terrain de croquet en 1907, au profit d’une
extension des bâtiments, de nouveaux agrandissements seront réalisés en 1928 et seront complétés d’un préau en 1930. Après la fermeture de l’École normale d’institutrices, le Parc accueillera le restaurant universitaire jusqu’en 2014. En décembre 2020, suite à une décision judiciaire, le Parc est classé en zone non
constructible dans le PLU de la Ville de Nîmes. Pratique : Les horaires et jours d’ouvertures sont adaptés en fonction de la saison. Du mardi au dimanche : – du mois d’avril au mois de septembre de 9h30 / 19h du mois d’octobre au mois de mars de 9h30 / 17h. Plus d’informations, cliquez ici.