Un canular en guise d’alerte à la bombe !
Le samedi 6 mai vers 20h30, la SNCF reçoit l’appel d’un homme qui alerte sur la présence d’un engin explosif dans un TGV qui relie Montpellier à Paris. Deux TGV sont rapidement arrêtés en gare de Nîmes-Pont du Gard à Manduel. Les 1040 passagers sont évacués hors des rames.
40 gendarmes mobilisés
Une quarantaine de gendarmes du groupement du Gard se rend sur place pour la sécurisation et le bouclage des lieux. Ainsi qu’une équipe cynophile spécialisée dans la recherche d’explosifs. L’engagement et l’endurance de cette dernière permettront d’effectuer sa mission en deux heures de travail sans relâche.
En parallèle, des investigations sont immédiatement entreprises par la brigade des recherches. Avec l’appui de la section de recherches de Nîmes. Elles conduisent à l’identification de l’auteur de l’appel.
L’auteur avoue avoir menti
Devant ses explications confuses, ce jeune homme bientôt majeur, qui demeure en Normandie, est rapidement placé en garde à vue par la gendarmerie locale. Dans un premier temps, il explique avoir relayé une vidéo qu’il aurait vue sur Twitter.
Il finira par reconnaître avoir menti, selon la Gendarmerie du Gard. Sans envisager les conséquences que cela aurait sur les voyageurs et sur la mobilisation des forces de l’ordre et de secours. Il est convoqué dans quelques semaines pour être jugé devant un juge des enfants.