La nuit de la Saint-Sylvestre, traditionnellement festive, a été marquée par une présence renforcée des militaires sur les routes à. L’objectif était clair : prévenir les drames liés à l’alcool et la conduite après les célébrations de fin d’année. Dans le Gard, le premier bilan des opérations de sécurité routière de la nuit du 31 décembre au 1er janvier semblent dissuasive.

Premièrement, les militaires gardois ont noté avec satisfaction que leurs efforts ont porté leurs fruits : aucun accident corporel grave lié au retour des festivités n’a été enregistré sur le département du Gard.

Sur près de 2000 véhicules contrôlés, un nombre significatif de contrôles se sont révélés négatifs, soulignant la responsabilité et la prudence de nombreux conducteurs. Cela représente un progrès notable dans la sensibilisation à la sécurité routière, particulièrement en cette période de l’année.

Néanmoins, malgré ces résultats positifs, les 184 gendarmes du Gard engagés ont également constaté plusieurs infractions. Parmi elles, 2 conduites sans permis, 18 délits liés à l’alcool (taux délictuel : concentration d’alcool dans le sang supérieure ou égale à 0,80 gramme/litre ), 24 contraventions liées à l’alcool (taux inférieur à 0,80 gramme/litre), 11 cas de conduite sous l’effet de stupéfiants, et un cas de conduite sous protoxyde. De plus, 18 autres infractions diverses ont été relevées, incluant le non-respect du code de la route et des problèmes de réglementations des véhicules.

Un cas particulier a également été signalé : un refus d’obtempérer ayant mené à l’interpellation et la garde à vue de l’individu concerné. Il y a eu également eu une interpellation pour menace de mort.

Enfin, un cas notable a été celui d’un étranger en situation irrégulière, contrôlé sans permis de conduire et déjà sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). Il a été placé en centre de rétention.