Deux chiennes sauvées de la maltraitance : la SPA de Nîmes s’oppose à leur restitution
Pepa et Kailye, deux Staffordshrie Terrier de 7 mois et 7 ans, ont été sauvées d’une situation de maltraitance intolérable grâce à la vigilance d’un voisin et à l’intervention de la police. D’après One Voice, la SPA de Nîmes, à qui les chiennes avaient été confiées, s’oppose à leur restitution à leur propriétaire, craignant qu’elles ne subissent de nouveau des violences.
Une vidéo choc déclenche l’alerte
C’est une vidéo filmée par un voisin qui a permis de révéler la terrible réalité que vivaient Pepa et Kailye. Les images montrent le propriétaire des chiennes en train de leur infliger des violences physiques et verbales d’une extrême brutalité.Alertée par la vidéo, la police s’est rendue sur place et a immédiatement retiré les chiennes du domicile pour les mettre en sécurité à la SPA de Nîmes.
Des blessures physiques et un traumatisme psychologique profond
Examiner par un vétérinaire, les deux chiennes présentaient heureusement des blessures physiques mineures. Mais le traumatisme psychologique était, lui, bien plus profond. Terrifiées, Pepa et Kailye étaient particulièrement craintives envers les hommes. Depuis leur arrivée à la SPA, il y a plus d’un mois, les chiennes ont bénéficié de soins attentifs et d’un environnement bienveillant. Elles reprenaient doucement confiance en la vie.
Après la saisie judiciaire d’une chienne violemment battue, les autorités exige qu’elle soit restituée à son « propriétaire ».
Une décision incompréhensible de la gendarmerie du Gard
Mais ce matin, un coup dur est venu briser l’espoir des bénévoles de la SPA. La gendarmerie de Calvisson dans le Gard a exigé la restitution des chiennes à leur propriétaire, invoquant le droit de propriété. Une décision incompréhensible qui ignore totalement le bien-être des animaux et les risques qu’ils encourent s’ils retournent chez leur bourreau.
La SPA de Nîmes dans le Gard refuse de céder et appelle à la mobilisation
Face à cette situation inacceptable, la SPA de Nîmes a décidé de ne pas céder aux pressions de la gendarmerie. L’association a également déposé une plainte pour maltraitance animale et a lancé un appel à la mobilisation pour que Pepa et Kailye soient définitivement confiées à un refuge où elles pourront enfin vivre en sécurité et retrouver la sérénité.
Un combat pour la protection des animaux
Cette affaire met une nouvelle fois en lumière la nécessité de renforcer les lois de protection animale en France. Il est inacceptable que des animaux soient considérés comme de simples objets et que leur bien-être soit sacrifié au nom du droit de propriété. La SPA de Nîmes, en refusant de céder, montre l’exemple et lance un message fort : la protection des animaux ne doit plus être négligée.
MAJ 17H30 :
Quelques heures après la rédaction de notre article qui a fait fortement réagir sur les réseaux sociaux, la Procureure de la République de Nîmes a diffusé un communiqué de presse. Le voici.
