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Gard : alopécie féminine, Laure Saujet met en lumière les solutions existantes

L’alopécie androgénétique, un sujet encore trop tabou.
© DR. Laure Saujet avec alopécie (gauche), avec un volumateur (droite). .

Le 8 mars prochain, la Journée internationale des droits des femmes prendra ses quartiers. L’occasion de donner de la visibilité à certains sujets encore tabous… Laure Saujet est gardoise, et directement touchée par l’alopécie androgénétique. « Comme 20 % des femmes, je perds mes cheveux, et pourtant, ce sujet reste largement invisible. On commence à parler des complexes féminins liés au poids, aux poils, aux rides… mais la perte de cheveux chez la femme, elle, reste un sujet encore peu abordé », regrette-t-elle.

Laure Saujet. DR

L’alopécie, c’est quoi ? 

Il s’agit d’une perte partielle ou totale des cheveux, qui peut être progressive ou soudaine. « Lorsqu’un homme devient chauve ou clairsemé, cela semble naturel. Mais lorsqu’une femme voit sa chevelure s’affiner, on suppose qu’elle est malade ou qu’il y a « un problème », pointe Laure Saujet. Pourtant, pour des millions de femmes, c’est une réalité quotidienne qui affecte profondément l’estime de soi et la féminité.« 

« Les compléments capillaires (volumateurs et perruques) »

Celle qui sait à quel point cette épreuve est difficile a souvent eu honte et a tenté de cacher sa perte de cheveux. « Puis j’ai découvert une solution qui m’a permis de retrouver confiance en moi : les compléments capillaires (volumateurs et perruques). Comme un rouge à lèvres qui rehausse un teint ou une belle tenue qui met en valeur, ces accessoires sont là pour aider, détaille-t-elle. Pourtant, ils sont encore méconnus ou mal perçus. On les associe trop souvent à la maladie, alors qu’ils sont simplement une solution parmi d’autres pour se sentir bien ».

Une chaîne YouTube dédiée à l’alopécie

Laure Saujet a par ailleurs créé Comme un diadème, une chaîne YouTube dédiée à l’alopécie et aux solutions existantes : « Aujourd’hui, nous sommes près de 35 000 femmes à échanger sur ces sujets, et certaines vidéos dépassent les 600 000 vues. Ce succès montre bien un besoin sur ce sujet : parler, visibiliser, normaliser. » Et mettre en lumière les solutions efficaces, pour que celles qui en ressentent le besoin puissent retrouver confiance en elles.

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