Ce dimanche, les Français étaient appelés aux urnes dans le cadre des élections européennes. Comme chacun sait, il en est ressorti une large percée de la liste Rassemblement National menée par Jordan Bardella. Face à cette remise en question, le président de la République Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale. Les élections législatives auront ainsi lieu le 30 juin et le 7 juillet de cette année.
Ces élections européennes étaient largement attendues par les Français qui étaient nombreux à s’être rendus aux urnes ce dimanche. Sur les plus de 49 millions de votants inscrits sur les listes électorales, le taux de participation a été de 51,83 %. Comme les sondages le présentaient, c’est bien le Rassemblement National qui est sorti vainqueur de ce scrutin. La liste “La France revient” dirigée par Jordan Bardella a récolter 31,36 % des voix. Loin derrière, la majorité présidentielle s’offre péniblement la deuxième position dans ces résultats avec 14,6 % des suffrages. La liste PS de Raphaël Glucksmann “Réveiller l’Europe” rassemble elle 13,8 % des votants. Derrière ces trois têtes d’affiche, il ne ressort que quatre formations ayant dépassé les 5 % nécessaires pour siéger au sein des institutions européennes. Naturellement, la liste de la France Insoumise s’impose avec 9,9 % des scrutins. La liste LR suit avec 7,2 % des voix, quelques points devant Marie Toussaint des écologistes et Marion Maréchal de Reconquête récoltants toutes deux à peine plus de 5 %.
En Occitanie
D’un point de vue occitan, la liste RN arrive en tête dans tous les départements qui composent la région. Le parti de Jordan Bardella réalise ses meilleurs scores dans les Pyrénées-Orientales avec 42 % des voix, contre 33,69 % sur l’ensemble de la région. Les villes de Montpellier et de Toulouse sortent cependant du lot avec à Toulouse un Parti socialiste à 21 % et une liste LFI à 24,2 % du côté de Montpellier.
Les législatives à venir
Même si les résultats définitifs ne sont parus que dans la nuit de dimanche à lundi, le président de la République Emmanuel Macron n’a pas attendu pour faire état de la défaite et a donc décidé de dissoudre l’Assemblée nationale. Cette mesure entraîne mécaniquement la formation de nouvelles élections législatives qui auront lieu les 30 juin et 7 juillet prochains. Ce qui ressort de cette élection “n’est pas un bon résultat pour les partis qui défendent l’Europe” a annoncé le Chef de l’Etat lors de son allocution. Il s’agit désormais pour les Français de retourner aux urnes pour choisir les 577 députés qui siégeront à l’Assemblée nationale. Les travaux en cours de réalisation dans cette assemblée sont donc stoppés par ce processus. Lors du premier tour, les électeurs choisissent parmi une liste de candidats, si l’un d’eux remporte plus de 50 % des voix, il est directement élu. À défaut, parviennent au second tour les deux premiers candidats et ceux ayant récoltés au moins 12,5 % des voix des électeurs. Ainsi, lors de ce second tour, il peut y avoir plus de deux candidats. Finalement, est élu celui ou celle qui obtient le plus de voix.