Dominique Pelicot : la justice dit non à la demande d’exhumation dans un « cold case » de 1991

Dominique Pelicot est mis en cause dans une affaire de meurtre commis en 1991 sur une jeune agente immobilière. Le juge en charge de l’instruction a refusé la demande d’exhumation du corps de la victime, formulée par l’avocate de la défense.
© Illustration – D. Pelicot mis en examen dans une affaire de meurtre, demande d’exhumation du corps de la victime refusée par le juge d’instruction.

En décembre dernier, Dominique Pelicot a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle dans l’affaire des viols de Mazan, dont a été victime Gisèle Pelicot. Parallèlement, il est impliqué dans deux autres dossiers criminels remontant aux années 1990. Il a en effet été mis en examen pour une tentative de viol sur une jeune femme de 18 ans, ainsi que pour le meurtre de Sophie Narme, une agente immobilière de 23 ans. Si son ADN a pu être formellement identifié dans le premier dossier, aucune preuve biologique exploitable n’a pu être conservée dans le second dossier. D’après l’avocate de la famille de la victime, le scellé crucial contenant cet ADN aurait été égaré.

Il reconnaît la tentative de viol mais nie toute implication dans le meurtre.

Selon BFMTV, dans le cadre de l’enquête relative à Sophie Narme, Maître Zavarro, l’avocate de Monsieur Pelicot a formulé une demande : l’exhumation du corps de la victime. Cela serait favorable pour la défense du mis en cause. Dominique Pelicot a toujours affirmé ne pas être impliqué dans ce meurtre. Selon lui, l’exhumation du corps de la victime serait donc le moyen démontrant qu’il n’a aucun rapport avec cette affaire. Cependant, cette demande a très récemment été refusée par le juge d’instruction.

Quels éléments nouveaux cette exhumation pourrait-elle révéler ? Peut-on espérer isoler un ADN après une si longue période d’inhumation ? L’absence de trace ADN pourrait, en ce sens, jouer en faveur de la défense de Dominique Pelicot. Selon son avocate, l’accusation, la défense et la partie civile sont en droit d’exiger la manifestation de la vérité. C’est précisément ce qui motive la demande d’exhumation. L’avocate de la famille de la défunte affirme, quant à elle, que des traces ADN ne subsistent pas après tant d’années …

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