Une nouvelle mesure du code de la route entre en vigueur pour les conducteurs de deux et trois-roues en France. Officiellement publiée au Journal officiel le 10 janvier, cette réforme autorise définitivement la circulation en interfiles, pratique très courante jusqu’ici tolérée mais non réglementée. Cependant, cette autorisation s’accompagne de règles strictes à respecter, sous peine de sanctions.
Un cadre légal après des années d’expérimentation
Après plus de trois ans d’expérimentation menée dans 21 départements, la circulation en interfiles devient légale sur l’ensemble du territoire. Cette pratique est désormais permise sur les routes et autoroutes comportant au moins deux fois deux voies, séparées par un terre-plein central, et dont la vitesse maximale est supérieure ou égale à 70 km/h.
Fait notable, le décret prévoit une exception pour le périphérique parisien, où la limitation de vitesse est de 50 km/h depuis octobre dernier. Cette dérogation s’ajoute aux conditions spécifiques fixées pour les motards.
Conditions strictes pour circuler en interfiles
Pour bénéficier de cette nouvelle règle, les conducteurs de deux et trois-roues doivent respecter plusieurs critères :
• Largeur maximale du véhicule : 1 mètre.
• Circulation dense : uniquement en cas de trafic ralenti ou d’embouteillage.
• Déplacement entre les deux files de véhicules les plus à gauche.
• Vitesse maximale autorisée : 50 km/h, et 30 km/h si l’une des voies est à l’arrêt.
Des sanctions en cas de non-respect
La légalisation met fin à la tolérance floue qui entourait cette pratique. Toute infraction aux nouvelles règles sera sanctionnée d’une amende de 135 euros (contravention de 4e classe) et d’un retrait de trois points sur le permis de conduire.