Chèques à débit différé : attention au piège des fêtes de fin d’année
Les grandes surfaces multiplient les offres de chèques différés pour les fêtes, mais la prudence est de mise.
Les chèques à débit différé séduisent de plus en plus de consommateurs. Cette pratique, légale mais risquée, consiste à payer en chèque lors d’un achat tout en reportant son encaissement à plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Si elle offre une certaine souplesse financière, notamment en période de fêtes, elle peut aussi devenir un piège pour ceux qui ne maîtrisent pas leur budget.
Une solution simple, mais pas sans risque
Contrairement au paiement en plusieurs fois, souvent assorti de frais supplémentaires, le chèque différé ne coûte rien. Il séduit donc par sa simplicité : pas de codes promotionnels à gérer, ni de cartes de fidélité spécifiques à utiliser. L’enseigne conserve simplement le chèque jusqu’à la date prévue pour l’encaissement.
Cependant, cette solution peut engendrer des difficultés. En reportant l’encaissement, le consommateur risque d’oublier cette dépense future et de se retrouver avec un compte insuffisamment approvisionné. Les frais de rejet bancaire, souvent élevés, s’ajoutent alors au montant initial, aggravant la situation financière.
Une pratique relancée par les enseignes
Si le chèque différé n’est pas une nouveauté, il revient en force, notamment dans les grandes surfaces, qui mettent en avant cette solution pour permettre à leurs clients de se faire plaisir malgré un budget limité. En cette période de fêtes, l’objectif est clair : stimuler les ventes tout en offrant une alternative au crédit.
Cependant, des associations de consommateurs rappellent qu’il s’agit d’un outil à utiliser avec prudence. Pour éviter de se mettre en difficulté, il est crucial de vérifier ses finances avant de choisir cette option. Un budget mal planifié peut transformer cette facilité en véritable casse-tête.