« On gagne ou on perd une heure de sommeil ce dimanche ? » : la sempiternelle question.
Dans la nuit de samedi à dimanche, la France basculera à l’heure d’hiver. À 3 heures du matin, il sera en réalité 2 heures. Lors du passage à l’heure d’hiver, nous gagnons une heure de sommeil. Alors que le Parlement européen avait adopté en 2019 une directive visant à mettre fin au changement d’heure, le texte peine à s’appliquer. La Manche Libre rappelle qu’à l’origine, l’objectif du changement d’heure était de « faire des économies en profitant d’une heure de plus d’ensoleillement », pendant la période estivale.
Des gains légers
L’Hexagone, qui tarde à s’électrifier, adopte une première fois le changement d’heure de 1916 à 1944. La mesure revient à 1976 avec le choc pétrolier et l’envol des prix du pétrole. Selon l’Agence de la transition écologique (ADEME), les gains réalisés par les changements d’heure « s’établissent autour de 351GWh, soit 0,07% de la consommation d’électricité totale de ces dernières années ». Les gains sont donc légers, surtout liés à une meilleure isolation et une amélioration des systèmes d’éclairages, notamment les LED peu gourmands en énergie.
Vers une suppression du changement d’heure ?
En 2018, pas moins de 4,6 millions de citoyens européens ont participé à une consultation en ligne sur le sujet. 84% d’entre eux se sont dits favorables à la suppression du changement d’heure. L’année suivante, une consultation lancée par l’Assemblée nationale française auprès de plus de 2 millions de citoyens a donné le même résultat : près de 84% d’opinions favorables à la fin des heures saisonnières. Les heures sont comptées…