L’UFAP UNSa Justice communique sur la découverte d’un sachet de cocaïne au sein du centre pénitentiaire de Béziers. En effet, ce mardi 12 août, les agents pénitentiaires ont procédé à la fouille d’un des détenus. Lors de cette fouille par palpation, il a été surpris avec un taco soigneusement dissimulé dans ses parties intimes. Conformément au règlement, les surveillants pénitentiaires sont dans l’obligation de poursuivre leurs recherches : une fouille intégrale s’impose. Cependant, c’est à ce moment que le détenu s’est soudainement enfui. Il a couru vers un autre détenu afin de lui donner discrètement un sachet. Les agents pénitentiaires parviennent à intercepter le sachet … dans lequel ils trouvent 10 grammes de cocaïne.

Des sanctions exemplaires sont exigées à l’encontre des détenus impliqués

À la suite de cette découverte, l’UFAP UNSa Justice exige des sanctions exemplaires à l’encontre des détenus impliqués. Le secrétaire local de l’Union Fédérale Autonome Pénitentiaire de Béziers affirme que le détenu principalement concerné va prochainement passer en commission de discipline. Des sanctions disciplinaires et administratives pourraient donc être prononcées. Cet évènement pourrait également avoir été signalé au procureur de la République par le biais de l’article 40 du Code de procédure pénale. Si tel est le cas, des sanctions judiciaires seraient également encourues par le détenu. Pour rappel, l’article 40 du Code de procédure pénale encadre l’obligation de dénonciation des infractions par certaines personnes dans le cadre de leurs fonctions. L’infraction doit immédiatement être signalée au procureur de la République qui décide de la démarche à suivre.

Des sanctions également exigées à l’encontre des visiteurs impliqués

L’organisation syndicale pénitentiaire estime que les visiteurs alimentant le trafic en détention devraient également être sanctionnés. Tout d’abord, des sanctions administratives sont possibles, par la suppression des visites. Puis, des sanctions judiciaires sont espérées par l’UFAP UNSa Justice. Certains visiteurs alimentent le trafic de drogue en faisant passer des stupéfiants à des détenus.