La célébration a eu lieu dans la salle des mariages, lundi 15 décembre, dès 19h. Sur ses réseaux sociaux, la Ville de Béziers a opéré un parallèle avec l’actualité internationale : « Hanouccah, lumière contre la nuit. Après le massacre de Bondi beach, le silence serait une faute. Ce soir, on célèbre Hanouccah à l’hôtel de ville en soutien à la communauté juive. N’oublions jamais de refuser que la violence dicte la loi ». Une ménorah (chandelier, symbole du judaïsme) en forme d’étoile a été installée dans l’hôtel de ville, la communauté juive était présente pour assister à l’allumage des bougies.

Pour rappel, en 2024, saisi par la Ligue des droits de l’homme (LDH), pour qu’il prononce la suspension de l’exécution de la décision du maire de Béziers d’installer une crèche de Noël et de célébrer la fête juive d’Hanouka, le juge des référés du tribunal administratif, a rejeté les deux requêtes. Il avait alors estimé que la condition d’urgence nécessaire au prononcé de cette suspension n’était pas remplie. La LDH fustige les décisions d’un maire qui « fait fi des principes de laïcité et de neutralité des personnes publiques ».


