La préfecture de l’Hérault a ainsi pris un arrêté interdisant les manifestations ou rassemblements statiques dans un plus grand périmètre qu’à l’accoutumée à Béziers. Un arrêté préfectoral interdisant par conséquent à Colbac sa manifestation présentée comme « pacifique » prévue ce vendredi 15 août pendant la feria de Béziers, visant à dénoncer la corrida. « Les motifs invoqués par la sous-préfecture sont mensongers et non fondés. Nous avons déposé un référé-liberté pour défendre notre droit fondamental de manifester », précise l’association engagée contre la corrida, Colbac Anti corrida Béziers. Laquelle dit avoir formulé un recours en justice, l’audience est prévue ce jeudi 14 août, 11h, au Tribunal administratif de Montpellier.

« Nous gagnerons »

Colbac anti corrida Béziers abonde : « nous gagnerons parce que la vérité est de notre côté, nous gagnerons parce que les motifs invoqués sont mensongers et ne résistent pas à l’examen, parce que notre liberté d’expression est un droit, et qu’elle nous permet de dénoncer la cruauté de la corrida ses soutiens, et ses complices – que cela plaise ou non à M. Ménard ».

« Il y a manifester et mettre en danger »

« Je n’ai jamais empêché de manifester qui que ce soit, je suis trop attaché à ça. Il y a manifester et mettre en danger », explique le maire face à la presse lors de la présentation de la feria. Ce dernier évoque un épisode : « ils sont venus (des militants anti corrida, ndlr) manifester en bas de chez moi, avec une photo de moi et à côté un billet de 100 euros. Ils prétendent que la mairie paie la torture, où est la torture ? S’il y avait torture, la corrida serait interdite », justifie Robert Ménard.