Au lendemain de son concert endiablé dans les arènes de Nîmes, soit le 15 juin dernier, le groupe Shaka Ponk et l’association de protection animale Peta ont pondu un clip d’une rare puissance militante.

« Pour chacune de ses lumières, il y a un taureau qui mérite le respect, l’humilité et la bienveillance. Nous sommes Shaka Ponk et nous sommes ici aux Arènes de Nîmes pour donner un spectacle qui célèbre la vie et pas la mort », les propos tenus par Frah, au milieu des arènes, avant d’initier une danse circulaire pour « offrir à ses taureaux et à la terre un pardon ». Le show dans ce patrimoine antique s’est poursuivi dès le lendemain sur la toile, par le biais d’un clip qui se veut impactant, glaçant. Objectif ? Sensibiliser l’opinion publique autour de la pratique de la corrida.

« Pour chacune de ses lumières, il y a un taureau qui mérite le respect »

On y aperçoit les membres performant sur une scène circulaire enduite de sable, faisant référence à s’y méprendre à des arènes. Un chef d’orchestre se mue tout à coup en matador. Tout en donnant le tempo, il commence à blesser les musiciens avec ses baguettes, comparaison avec les banderilles plantées sur le taureau. Les membres finissent ensanglantés et étendus sur le sable, rappelant les taureaux qui se vident de leur sang. Malgré la douleur, le groupe poursuit sa prestation, allégorie du courage et de la résistance. Découvre le clip ici :