Hocine, 9 ans, avait disparu en juillet 1999 alors qu’il était sorti acheter de la confiture. Son corps avait été retrouvé quelques jours plus tard. La justice espère que de nouveaux témoignages permettront enfin de faire la lumière sur ce drame.

Vingt-six ans après la mort tragique d’Hocine, la justice relance l’enquête. Le 4 juillet 1999, ce garçon de 9 ans quittait son domicile d’Alès (Gard) pour acheter un pot de confiture. Il n’est jamais rentré. Son corps sans vie avait été retrouvé peu après, victime de violences à la tête, tué à l’aide d’un objet contondant.

Vendredi, le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini, a annoncé un nouvel appel à témoins dans l’espoir de rouvrir des pistes.
« Je pense à la douleur de la famille, à la maman aujourd’hui décédée. Nous n’avons pas encore pu apporter de réponses, mais nous ne renonçons pas », a-t-il déclaré.

Le magistrat a également évoqué l’horreur du crime : « Un enfant de neuf ans, enlevé puis tué dans de telles circonstances… c’est un calvaire inimaginable. Nous sommes pleinement mobilisés pour avancer. »

Un espoir relancé grâce aux témoignages

Le jour du drame, la ville d’Alès était particulièrement animée.
« Elle grouillait de monde. Quelqu’un a forcément vu ou entendu quelque chose. Nous avons besoin de ces témoignages », insiste le procureur.

Les personnes susceptibles de détenir des informations, même infimes, sont invitées à contacter les enquêteurs :

• par téléphone au 0800 358 335 (appel gratuit),
• ou par courriel à dnpj-ocrvp-té[email protected].