Alès Agglomération investit pour rénover les réseaux d’eau
Depuis le 1er Janvier 2020, Alès Agglomération exerce la compétence eau potable et a pris la compétence complète de l’assainissement collectif. Il faut savoir que le réseau d’assainissement du territoire d’Alès Agglomération fait 1 000 km. 180 postes de refoulement sont présents pour 73 stations d’épuration. Il y a 2 000 km de réseaux en eau potable.
200 millions d’euros sur 10 ans
Le projet Alès Aggl’Eau a pour mission la mise en conformité du système d’assainissement, des stations d’épurations et des réseaux vieillissants. De sécuriser l’alimentation en eau potable des populations ainsi que d’améliorer les rendements en rénovant les réservoirs et les stations de surpression. Ce sont 20 millions d’euros par an qui seront investis, soit au total 200 millions sur le plan de 10 ans à l’horizon 2030.
Le directeur de l’Agence de l’Eau présent aux côtés des élus
Le Conseil départemental du Gard et l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse vont participer au financement des travaux. Aujourd’hui, Christophe Rivenq -Président d’Alès Agglomération-, Max Roustan -Maire d’Alès-, Laurent Roy -Directeur de l’Agence de l’Eau, Olivier Gaillard -Vice Président du Conseil départemental du Gard et Eric Toreilles, Vice-Président d’Alès Agglo, ont signé un contrat fixant les modalités des travaux.
Sur la période 2022-2024, ce sont 9 854 500 € HT qui vont être déjà investis. Ce sont 5000 usagers, répartis sur 13 communes situées en Zone de Revitalisation Rurale, qui vont bénéficier de ces financements. Le Département du Gard participe à hauteur d’environs 10% avec 1 033 450 €. L’Agence de l’Eau verse 6 850 150 €. Le reste à charge pour Alès Agglomération est de 1 970 900 €.
Augmentation du tarif de l’eau
Pour financier ces travaux, Alès Agglomération se voit dans l’obligation d’augmenter de 7% le tarif de l’eau potable, par an. Cela veut dire que d’ici 7 ans, le tarif de l’eau aura doublé. Mauvaise nouvelle pour les ménages à l’heure où le pouvoir d’achat baisse de plus en plus. Selon Christophe Rivenq, cette hausse est inévitable.