Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Son mari, Cédric Jubillar, a signalé sa disparition le 16 décembre au matin, affirmant qu’elle était partie sans laisser de traces, emportant uniquement son téléphone portable. Des recherches intensives ont alors été menée. Cependant, son corps n’a jamais été retrouvé.
Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme, a débuté ce lundi 22 septembre 2025. Jusqu’au 17 octobre, la Cour d’assises du Tarn sera plongée dans cette affaire pour tenter de mettre au jour le déroulement de la nuit du 15 au 16 décembre 2020.
Une salle d’audience pleine pour l’ouverture du procès
Ce lundi 22 septembre, vers 8h30, la Cour d’assises du Tarn a ouvert ses portes au public, nombreux à se presser pour obtenir une place dans la salle d’audience. Près de 300 journalistes ont également été accrédités afin d’assister au procès. D’après Quotidien relatant le procès de Cédric Jubillar, l’audience a débuté aux alentours de 9h30. Cédric Jubillar, crâne entièrement rasé et vêtu d’une veste de jogging, est entré dans le box des accusés.
Interrogé par la présidente de la Cour d’assises du Tarn, l’accusé, âgé de 38 ans, conteste toujours les faits qui lui sont reprochés.
L’enquête de personnalité au coeur de cette première journée d’audience
En cette première journée d’audience, une psychologique s’est approchée de la barre. Chargée de dresser l’enquête de personnalité de l’accusé, elle a longuement été entendue. D’après BFMTV, l’enquêtrice de personnalité aurait noté que Cédric Jubillar ne mentait pas sur sa personnalité. L’accusé aurait reconnu une consommation régulière de cannabis. Il aurait également évoqué une enfance marquée par une éducation violente de la part de son beau-père. Cette première journée d’audience a pris fin à la suite de cette enquête de personnalité.