Suite à la suppression de la quasi totalité des lignes annoncées par la compagnie Odyssey et aux attaques de l’opposition de gauche par la voix de Vincent Bouget, Franck Proust, président de Nîmes Métropole a saisi sa plume.

« L’activité de l’aviation commerciale, c’est la condition du maintien de la tour de contrôle et des niveaux de sécurité pompier qui sont des services indispensables aux activités de l’industrie aéronautique comme SABENA TECHNICS qui emploie plus de 400 salariés et naturellement des activités de la sécurité civile ! Ceux qui prônent sa disparition sur Nîmes ne mesurent pas la conséquence de leur positionnement idéologique ou plus bassement politique ! c’est minable ! », rappelle Franck Proust.

260 000 passagers en 2024

En 2024, l’aéroport de Nîmes Grande Provence Méditerranée enregistre 260 000 passagers. « Un chiffre jamais atteint depuis 1997. Sur les chiffres de l’instant, entre janvier 2024 et janvier 2025, le trafic aérien affiche une hausse de plus de  46 %, confirmant l’attractivité croissante de l’Aéroport de Nîmes Grande Provence Méditerranée sur l’ensemble des lignes !« , abonde le chef de l’Agglo.

« Une gestion financière équilibrée »

Le même de préciser : « Cette croissance s’accompagne d’une gestion financière équilibrée, voire excédentaire. Pour rappel en 2024, les dépenses liées à l’aéroport étaient de 3M€ contre 3,4M€ pour les recettes, soit 400 000 euros d’excédents budgétaires. Contrairement à certaines idées reçues, Nîmes Métropole n’a strictement aucun engagement financier ni même contractuel avec la société Jet Airlines « Odyssey ». Ce partenariat étant assuré par notre délégataire EDEIS ».

1 euro investis, « plus de 30 euros de retombées économiques »

« Rappelons que selon une étude de la Région en 2021, 1 euro investi dans notre aéroport c’est plus de 30 euros de retombées économiques. Et pour chaque euro investi dans cet équipement, c’est également 114 euros de PIB à la région », conclut le président de Nîmes Métropole, qui insiste sur les « recettes fiscales » générées notamment par les entreprises implantées sur la zone aéroportuaire.