Le centre social André Malraux a rouvert le jeudi 4 avril au matin, avec un dispositif de sécurité renforcé.
« Ce centre social, comme les autres répartis dans la ville, constitue un service public de proximité, véritable colonne vertébrale de notre action dans les quartiers prioritaires au service des familles et des habitants », a déclaré Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes. Face à la montée de violence et du climat d’insécurité lié trafic de stupéfiants, le centre socioculturel André-Malraux, dans le quartier du Chemin-Bas d’Avignon, avait été contraint de fermer ses portes le 20 mars après que des agents ont exercé leur droit de retrait.
Rondes de police, boutons d’alerte, caméras
Soucieuse de la sécurité des agents, des familles et usagers fréquentant le centre, la ville a acté quelques mesures pour renforcer la sécurité dans et autour de l’équipement municipal. Ainsi, les liaisons entre le dispositif ‘Alarme intrusion’ du site et la Police municipale seront renforcés. Des boutons d’alerte urgence seront installés ainsi que des caméras de vidéoprotection sur plusieurs points identifiés comme étant sensibles. Les rondes de police municipale seront plus fréquentes dans le centre. Enfin, un arrêté municipal a été pris interdisant les regroupements aux abords immédiats du centre.
Reste que le problème demeure
Des mesures qui seront appuyées par des actions de la Police Nationale aux abords du centre contre les points de deal dans le quartier mais aussi par des contacts plus fréquents avec les agents municipaux pour faciliter des interventions rapides si besoin, en complémentarité avec la police municipale. « Mais ces mesures ne doivent pas cacher le cœur du problème. Je réitère donc mon appel pour que l’État maintienne une vigilance spécifique dans la lutte contre le trafic de drogue et renforce sa présence policière dans ce quartier, comme dans tous les autres quartiers prioritaires de la Ville », poursuit Jean-Paul Fournier.