La société d’économie mixte de l’abattoir d’Alès-en-Cévennes a déposé le bilan vendredi dernier. En cause, la baisse du tonnage et les dettes accumulées. Le tribunal de commerce doit se prononcer ce mercredi 13 mars sur sa liquidation.
« Cet équipement est essentiel pour notre bassin. Il est indispensable pour nos éleveurs et permet des productions locales de qualité, comme le Baron noir des Cévennes, élevé en plein air et nourri localement », déclare par voie de presse Michel Sala, député LFI. Ce dernier est par ailleurs signataire d’une tribune dans l’Humanité “Pour un service public de l’abattage”. Il poursuit : « La ville d’Alès et l’Agglo sont intervenues de manière décisive à plusieurs reprises, il faut maintenant que les intercommunalités et communautés de communes gardoises prennent leur part ». Le syndicat agricole FDSEA du Gard prévoit par ailleurs un rassemblement devant le tribunal de commerce à Nîmes le 13 mars prochain à 14h.
La section PCF d’Alès n’y va pas de main morte : « Max Roustan (maire d’Alès) et Christophe Rivenq (président Alès agglomération) dépècent l’abattoir ». Selon la section, les moyens alloués sont « trop faibles » au regard de l’ampleur du défi alimentaire et environnemental. Le PCF Alès suggère : « que la ville et l’Agglo s’engagent à œuvrer avec la filière éleveurs, les collectivités concernées (communes, intercommunalités, Département, Région) mais aussi avec les cantines scolaires, les établissements hospitaliers, … qui sont des débouchés potentiels. » Et de rappeler que la production de l’abattoir couvre une population « bien au-delà d’Alès ».