Hugo, futur élève de 6ème, abandonné par l’Education Nationale ?
C’est un véritable appel à l’aide que lance Stephanie, la maman d’Hugo. Ce jeune garçon doit rentrer en 6ème à la rentrée scolaire de septembre 2023. Hugo est atteint d’un handicap depuis son plus jeune âge. Il a le syndrome de DiGeorge, qui se caractérise chez lui notamment par des retards d’apprentissage et de motricité. Scolarisé en classe spéciale ULIS depuis ses 6ans à Marguerittes dans le Gard, le jeune garçon a aujourd’hui 11 ans et s’apprête à rentrer au collège.
Il a évidemment besoin d’un accompagnement personnalisé, attesté notamment par la MDPH (Maison Départementale pour les Personnes Handicapées). Cet accompagnement se traduit par son placement dans une classe de collège ULIS. Hors, l’Education Nationale a indiqué dans un premier temps à sa maman qu’il n’y avait plus de place pour lui, en proposant de le placer dans une classique de 6ème « normale ». De toute évidence, sa maman, très fière de lui et extrêmement bienveillante envers son fils, a refusé.
Une pétition en ligne, déjà plus de 400 signatures
Hugo a besoin de cette Unité Spécialisée pour l’Inclusion Scolaire (ULIS). Stephanie s’est alors battue et a enchainé les courriers et courriels auprès de l’Education Nationale, du rectorat de l’Académie, de l’Inspecteur académique et de l’Inspectrice de l’inclusion scolaire. Finalement, une place lui est proposée, au collège Jules Verne à Nîmes… Incompatible malheureusement avec la situation d’Hugo, en raison notamment de l’éloignement de l’établissement vis à vis de son domicile (Marguerittes) et de ses difficultés à prendre les transports en commun.
Aujourd’hui, Stéphanie lance un appel à l’aide à travers une pétition en ligne que vous pouvez consulter et signer si vous le souhaitez ICI. Elle souhaite que ces problématiques d’inclusion scolaire pour les enfants et adolescents handicapés soient une priorité pour les autorités compétentes. La maman d’Hugo nous l’assure : elle est prête à écrire au Président de la République, Emmanuel Macron, ainsi qu’à sa femme, Brigitte Macron, afin de trouver une solution pour son fils.